Epigramme contre M. le maréchal de Saxe
Epigramme contre M. le maréchal de Saxe
A l'Opéra quand j'aperçois Tancrède
Du fier Argan immoler les soldats
Et lorsqu’enfin je vois son cœur qui cède
A des ton séduisants, à de charmants appas,
Je le compare au Saxon redoutable
Qui, tant qu’il a vécu, fut l’effroi des Germains.
Tous les deux dans leur camp, par un destin semblable,
Enchaînaient la victoire et traînaient des putains.
Clairambault, F.Fr.12720, p.199 - F.Fr.10478, f°543r et 548r -F.Fr.15154, p.203 - Arsenal 4844, f°304r