Sans titre
Usant d’un jeu que pratiquait Socrate,
Un moliniste auprès d’une béate1
Par maint effort excitait au plaisir.
Nature lente à suivre ses désirs
Tant froide était qu’encor serait gisante,
Sans le secours d’une main bienfaisante.
Lors le cafard s’écria, transporté,
Je pénètre à présent les secrets de la grâce
La Suffisante aurait parbleu raté
Si dans ta main n’eût été l’Efficace.
- 1Un loyoliste (Kageneck)
Clairambault, F.Fr.12695, p.413 - F.Fr.15153, p.290 - Maurepas, F.Fr.12628, p.21 - CSPL, t.XI, p.114-15 - Maurepas, .Fr.12628, p.21 - Lyon BM, MS 758, f°71v - Kageneck, p.264
Le Poème a été attribué à Voltaire. Voir: Voltaire, Oeuvres complètes (éd. Oxford), Oeuvres de 1707-1722 (II), IB, p.510-12