Parodie de Roland sur Mlle Pélissier
Au généreux Dulis je dois mon opulence1
.
Par ses bijoux la tête m’a tourné.
Il vient encore d’orner mon insolence
D’un bracelet qu’il m’avait destiné.
Je le fais enrager et le pauvre pécore
M’ouvre ses trésors chaque jour.
J’embrase ce nigaud d’un feu qui le dévore.
Je ne crains plus la Sallé, la Lemaure,
Il me redit cent fois pour prouver son amour
Triomphez ma belle reine,
Triomphez de l’Opéra, etc.
Faites sentir à ces gens-là
Votre mépris, mon pouvoir, votre haine,
Triomphez, etc.
- 1Au généreux Roland, je dois
Clairambault, F.Fr.12700, p.295 - F.Fr.15132, p.436-37