Sans titre
La Fillon, pendant le dernier jubilé,
Comme une bonne mère abbesse,
Ayant chez elle rassemblé
Les plus dignes sujets, soit novice ou professe,
Je veux, leur dit-elle, et j’entends
Que chacune de vous s’empresse
D’aller au plus tôt à confesse
Et fasse comme il faut son devoir en ce temps ;
Sinon j’interdis l’exercice
A toute sœur converse, ou professe, ou novice ;
Car je ne prétends plus recevoir une sœur
Sans le certificat signé d’un confesseur.
Vous êtes, grâce au Ciel, courtisanes chrétiennes,
Non pas de profanes païennes.
Marquez donc votre zèle ; et dans ce temps réglé
Que chacune de vous gagne son jubilé.
Bois-Jourdain, I,433