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Sur la mort de M. le duc de Boufflers

Vers sur la mort de M. le duc de Boufflers
C’est la ville de Gênes que l’on fait parler.
Toute prête à périr, j’eus recours à la France1  ;
Boufflers dont le grand cœur égalait la naissance
Sut conjurer l’orage, et ses faits éclatants
Arrachèrent au joug mes tristes habitants.
Mais tandis qu’en ces lieux, théâtre de sa gloire,
Ce héros à son char enchaînait la victoire
L’exemple infortuné des caprices du sort
Un même jour a vu son triomphe et sa mort2 .

  • 1Cette république avait fait un traité de paix avec la France, offensive et défensive (M.).
  • 2On veut dire ici qu’il est mort le même jour que les Autrichiens avaient levé le blocus de la ville de Gênes (M.).

Numéro
$3296


Année
1747 juillet




Références

Maurepas, F.Fr.12650, p.153 - F.Fr.13659, p.53 - F.Fr.15142, p.169-70 - F.Fr.15151, p.179-80 - Arsenal 3128, f°343v


Notes

Vers sur la mort de M. le duc de Boufflers, commandant en chef les troupes de la république de Gênes, les Français et Espagnols qui défendaient cette ville contre l’armée autrichienne et piémontaise qui en avait formé le blocus. Il est mort de la petite vérole, peu de jours avant que ces dernières troupes aient abandonné ce blocus.