Sans titre
Un loyoliste embrassant sa dévote
Et sur le point de prendre ses ébats,
Entretenait ainsi la pauvre sotte :
Déjà du ciel nous goûtons les appas ;
Offrez à Dieu votre cœur et votre âme ;
Embrasez-vous d’une céleste flamme.
Ma chère enfant, faites ce que je dis,
Dieu veut nos cœurs, il demande le vôtre.
Vous serrez trop. Chut, dit le bon apôtre,
C’est pour entrer plus vite en paradis.
Turin, p.284