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Sans titre

Si c’était un Goezman1
Que j’eusse encore en face ;
Mais, hélas ! c’est Kornmann,
Appuyé de Bergasse.

  • 114 juillet c. Testament du père de Figaro. Au titre de cette pièce datée du 29 juin 1787, on se doute bien que c’est encore une facétie contre le sieur de Beaumarchais. – Ce testament commence par une préambule moral, où l’on peint les remords dont on suppose le testateur dévoré au moment où il réfléchit sérieusement sur sa vie passée, surtout sur la position où il se trouve aujourd’hui que tous les yeux semblent dessillés sur son compte ; qu’il ne lui reste presque plus de partisans ; que son dernier mémoire l’a perdu de réputation, même auprès de ses anciens admirateurs, fait douter s’il est auteur des premiers qui firent une si grande fortune, et dont le succès était moins dû à leur mérite réel qu’aux circonstances ; ce qu’on lui fat avouer humblement dans ce véridique et burlesque quatrain (M.).

Numéro
$2627


Année
1787




Références

Mémoires secrets, XXXV, 327