Conte
Conte1
Un Breton nommé Franquelin
Se croyant le cousin germain
Du savant de Philadelphie,
Vint à Paris de Quimper-Corentin
Pour compulser sa généalogie.
Voilà mon homme convaincu
De son bon droit, qui déduit sa demande.
Monsieur, dit un plaisant, la différence est grande
Entre les noms et l'on vous a déçu.
Le docteur pose un K et vous posez un Q.
La signature ainsi de tout temps fut écrite :
Mais pour vous tirer d'embarras
De votre Q (cul) faites un K (cas)
Et vos papiers vous serviront ensuite.
- 1 - 3 mai — On peut se rappeler un petit conte en forme de calembour fait il y a quelques années sur un homme qui, portant le même nom que M. Franklin, prétendait en être parent, quoiqu'il écrivît le sien différemment. On a mis ces jours-ci ce petit conte en vers assez bien tournés (M.).
Mémoires secrets, XXXII, 19