Sans titre
Un jardinier, connu par son discernement1
,
Qui ne laissait jamais un bon terrain en friche,
Avait un jour enté, dans un jardin charmant,
Sur un laurier de France un beau rosier d’Autriche.
Son travail fut suivi du plus heureux succès ;
L’arbuste tout joyeux de sa métamorphose,
Fit d’abord galamment les honneurs à la rose ;
Mais le propriétaire eut peu de temps après
La rose autrichienne et le laurier français.
- 13 novembre 1781b. Entre la multitude des vers fades qu’a fait naître avec elle la naissance de monseigneur le Dauphin, il faut distinguer ceux-ci de M. de la Chabeaussière, l’auteur des Maris corrigés (M.)
Mémoires secrets, XVIII, 121