Sans titre
Thémis a ceint le diadème1
:
Elle tient de Louis le sceptre dans sa main,
Pour abroger par son pouvoir suprême
Le vieux respect qu’on porte au souverain.
Gens, qui tenez le Parlement de France
Dieu soit loué ! vous voilà rois.
On ne saurait vous contester vos droits :
Vous les avez pesés dans la même balance,
Où l’on vous a vus tant de fois
Immoler au tuteur le pupille et les lois,
En protestant d’obéissance.
- 118 août. Un courtisan, sans doute, a voulu flétrir le Parlement par les vers suivants, où il semble l’accuser d’abuser de son pouvoir (M.).
F.Fr.13651, p.463 - F.Fr.15142, p.289-90 - Mémoires secrets, III, 1388 - Henri Legier Desgranges, Madame de Moysan…, cité p.303
Aux vers cités plus haut [$2974, 2976, 2977] on répondit par les suivants : Vers adressés au Parlement de Paris sur le nom de tuteur des rois qu’il se donne (Moysan) mais ici daté 1751 et non 1770 !