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Sans titre

Souvent même ses mains reprenant les pinceaux1 ,
Se ranimaient encore pour peindre les héros…
Et Zoïle marqué du sceau de l’infamie,
Et pour dernier affront, méprisé par l’envie,
Le cœur rongé d’un fiel qu’il prenait soin d’aigrir,
S’agitait dans sa fange et n’en pouvait sortir2 .

 

  • 1 - 30 décembre. M. de la Harpe, pour soutenir sa réputation naissante, vient de publier Le Recueil de ses pièces fugitives, sous le titre de Mélanges littéraires, ou Epîtres et pièces philosophiques. On trouve dans son troisième discours ces vers remarquables ; après un éloge de Voltaire, à l’occasion de l’Histoire de Pierre le Grand, il ajoute (M.).
  • 2 - On prétend que ces vers sont l’origine du dégoût de M. Fréron pour la tragédie de Warwick, et pour tout ce qui sort de la plume du jeune poète (M.)

Numéro
$2231


Année
1764




Références

Mémoires secrets, I, 415