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Sur le prix de l’Académie adjugé à l’abbé de Langeac

 

De par le roi1 , ces vers soient trouvés beaux2 .

Signé Louis, et plus bas Phélypeaux3 .

 

 

Que Langeac ait le  prix, quoiqu’il soit un nigaud.
Signé Louis, et plus bas, Phélypeaux.
(Arsenal 3128)

 
  • 1 1768 Distique au sujet d’une pièce de vers de M. l’abbé de Langeac, qui a eu le prix de l’Académie française (M.).
  • 2 - 4 septembre. La comparaison des différentes pièces imprimées qui ont concouru pour le prix de l’académie, n’est point, au gré des connaisseurs, à l’avantage de celle de M. l’abbé de Langeac. Cela occasionne une grande fermentation dans le peuple littéraire, et bien des gens taxent l’académie de partialité. On sait combien la mère a de crédit auprès de M. le comte de St Florentin, et l’intérêt vif que ce ministre prend aux enfants de madame de Langeac. Un caustique s’imaginant que ces raisons n’avaient pas peu contribué à déterminer les suffrages des juges, a fait l’épigramme suivante : (Mémoires secrets)
  • 3 Plaisant récit de l’intrigue menée par Marmontel pour faire attribuer le prix de poésie à l’abbé de Langeac, âgé de 15 ans, et qui paraît appartenir à une grande famille, probablement M. de Saint-Florentin

Numéro
$2201


Année
1768




Références

F.Fr.13651, p.308 - Arsenal 3128, f°390r - Mémoires secrets, II, 979