Pour la stérile Elisabeth1
Dieu remplit ses oracles.
Vous nous rappelez, Montazet,
Le siècle des miracles :
Par vous aujourd’hui Mazarin
Est mise au rang des mères.
Il ne vous faut plus qu’être saint
Pour être un des saints pères2 .

• 1On parle d’un mariage projeté entre le fils de M. le duc d’Aiguillon et Mlle de Mazarin. On a fait courir il y a quelque temps des espèces de billets de mariage dans la forme ordinaire, sur lesquels on lisait : Mme la duchesse de Mazarin, MM. l’archevêque de Lyon et M. de Sainte-Foy sont venus pour avoir l’honneur de vous faire part du mariage de Mlle leur fille et belle-fille avec M. d’Aiguillon fils, fi, fi, fi. Il faut savoir pour entendre cette plaisanterie, que lorsque Mme la duchesse de Mazarin accoucha en 1759 de sa fille, la chronique scandaleuse prétendit que l’enfant était de M. de Montazet, archevêque de Lyon. Cette calomnie fit faire alors le couplet suivant sur l’air de la Joconde. (Suard).
• 2Couplet sur la fin de 1759 au sujet des amours de la duchesse de Mazarin et de M. de Montazet, archevêque de Lyon, dont une fille nourrie à la maison. (F.Fr.15034)