Chant
Chant sur l’air O reguingué
Cythère était le seul pays
Que Loyola n’eut point conquis
reguingué, etc.
Girard par un subtil manège
Y vient d’établir un collège.
Dans ce collège singulier,
De cette espèce le premier,
reguingué, etc.
Chaque sexe y trouve sa place
Et les filles entrent en classe.
Laissant aux siens tous les garçons
Au sexe il donne des leçons
reguingué, etc.
Et lui dit, vous devez vous taire,
Vous oublier et laisser faire.
N’écoutez point les novateurs,
Ces rigoristes directeurs,
reguingué, etc.
Livrez-vous à votre cher père,
C’est le sublime du mystère.
Ils vous diraient : n’aimez que Dieu,
Priez en tout temps, en tout lieu.
reguingué, etc.
Pour vous, fuyez cette pratique
Qui part d’un esprit hérétique.
Notre sainte Société
Condamne cette dureté
reguingué, etc.
Donnez l’esprit au Roi suprême,
Livrez le corps à qui vous aime.
Lisez Neveu [?], lisez Crasset [?]
Les œuvres du Père Croisset,
reguingué, etc.
La sainte et dévote magie,
Le Ciel ouvert à Philagie.
De la vertu le vrai portrait
Le modèle le plus parfait,
reguingué, etc.
Mes filles, c’est quoiqu’on s’en moque
La vie de Sœur à la Coque.
Ce dévot et zélé régent
N’est pas toujours fort indulgent
reguingué, etc.
Ses écolières il fustige,
Le fouet en main il les corrige.
On peut reconnaître à la peau
Les premières de son troupeau
reguingué, etc.
Sur le cœur, sur les quatre pattes
Il leur a gravé les stigmates.
C’est pour la gloire du Seigneur
Que Girard montre tant d’ardeur.
reguingué, etc.
Croyez-en la compagnie,
Elle mérite qu’on s’y fie.
F.Fr.23859, f°170