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Sur Mademoiselle Guimard

Sur Mademoiselle Guimard1
C’est Guimard qu’on vient d’élire
Trésorière à l’Opéra :
On a raison2 , car elle a
La plus grande tirelire.

  • 116 janvier 1779b. Le sieur Noverre, Maître des ballets de l’Opéra, écrit une lettre aux auteurs du Journal de Paris, en date du 25 décembre, où il leur apprend que ses camarades, tant du chant que de la danse, en réjouissance de l’heureux accouchement de la Reine, doivent donner trente louis de dot à la première fille pauvre à marier qui leur sera indiquée par le bureau de la ville. Ils doivent faire les frais de la noce et du banquet, qui aura lieu au Wauxhall d’hiver. Les nouveaux époux, ainsi que leurs familles, seront servis par les talents et les arts agréables : il en doit résulter une fête très propre à exciter l’ardeur des curieux. En conséquence il annonce que l’on a ouvert une souscription chez le sieur Rouen, notaire, où les amateurs pourront déposer un louis, le prix du billet d’entrée : la somme résultant de cette souscription, sera consacrée à la première nourriture de l’enfant de ces époux. Il ajoute, que la dot sera déposée chez Mlle Guimard, nommée trésorière de l’Opéra. Un plaisant a fait sur cette qualité de la Terpsichore moderne, le quatrain suivant : (Mémoires secrets, 16 janvier 1779b)
  • 2C'est fort bien fait, car elle a

Numéro
$1471


Année
1779




Références

Raunié, IX,240 - F.Fr.13653, p.16 - Mémoires secrets, XIII, 256 - CSPL, VII, 228 - Choix d'épigrammes, p.164