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Sur le roi

Sur le roi1
Louis, dit-on, est surpris
En donnant la paix à la France,
De voir le peuple de Paris
Témoigner tant d'indifférence.

Pour rendre le calme aux esprits
La paix n'est pas la seule voie :
Qu'il traite des sujets comme ses ennemis,
Qu'il leur rende ce qu'il a pris,
Il verra bien des feux de joie2 .

  • 1 Novembre 1748. Vers au sujet de la paix d’Aix-la-Chapelle (F.Fr.13659) F.Fr.13659 (1748) -  Comme les premières nouvelles de la paix n'ont pas été reçues en France aussi favorablement qu'il était naturel, un satirique dont on ignore le nom a fait l'épigramme suivante: (Raynal)—« Comme le peuple ne témoignait pas une grande joie de la paix présente, par rapport aux impôts, le Roi, par un édit du 4 février qu’on a publié dans les rues, a supprimé les droits imposés en 1745 et 1748 sur le cuivre, la chandelle, la cire, la poudre, le papier et les cartes, qui étaient effectivement des droits fort à charge au peuple. » (Journal de Barbier.) (R)
  • 2Par le traité de paix définitif le Roi rend tout ce qu'il avait pris sur ses ennemis;

Numéro
$1070


Année
1748 novembre




Références

Raunié, VII,153-54 -Clairambault, F.Fr.12718, p.429 -  F.Fr.13659, p.197 - F.Fr.13659, p.370 - Arsenal 3131, p.165 -  Lyon BM, MS 757, f°46r - CLG Raynal, ed. Tourneux, I, p.187


Notes

Une autre version en $6748.