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Sans titre

Molé dans le Méchant1

De l’esprit si l’on veut, mais pas le sens commun.

 

Dorival dans le récit de Théramène

Le flot qui l’apporta recule épouvanté.

 

Mlle Raucourt dans Phèdre

C’est Vénus toute entière à sa proie attachée.

 

La Rive dans Mahomet

Mon triomphe en tout temps fut fondé sur l’erreur.

 

Mlle Vestris dans Roxane de Bajazet

N’ayant pour aspirer au rang d’impératrice

Qu’un peu d’attraits peut-être, et beaucoup d’artifice.

 

Brizard dans Alvarez

Je vous remets, mon fils, les honneurs souverains

Que la vieillesse arrache à mes débiles mains.

 

Mlle Sainval cadette dans Zaïre

Tranquille dans le crime et fausse avec douceur.

 

Préville dans le Crispin des Folies amoureuses

J’ai fait tant de métiers d’après le naturel

Que je puis m’appeler un homme universel.

 

Adresses de quelques comédiens

Brizard, rue Trop va qui dure, au Temps passé.

Préville, rue Neuve-Saint-Claude, au panier percé.

Mme Préville, rue d’Enfer, au Diable qui se fait ermite.

Des Essarts, rue du Grand hurleur, au Puits qui parle.

Du Garou, rue de Carême-prenant, à l’Hôtel des chiens.

Dazincourt, rue du Renard, au Serpent à sonnettes.

Fleury, rue de Brave, à l’Homme armé.

Raincourt, rue des Sept vies, à l’Impudence.

Mlle Vestris, rue Glorieuse, au Maréchal ferré.

Mlle Doligny, rue de la Perle, à la Petite vertu.

  • 1Vers pour mettre au bas du portrait de quelques-uns de MM. Les Comédiens-Français

Numéro
$7981


Année
1782




Références

F.Fr.13653, p.257