Sans titre
Molé dans le Méchant1
De l’esprit si l’on veut, mais pas le sens commun.
Dorival dans le récit de Théramène
Le flot qui l’apporta recule épouvanté.
Mlle Raucourt dans Phèdre
C’est Vénus toute entière à sa proie attachée.
La Rive dans Mahomet
Mon triomphe en tout temps fut fondé sur l’erreur.
Mlle Vestris dans Roxane de Bajazet
N’ayant pour aspirer au rang d’impératrice
Qu’un peu d’attraits peut-être, et beaucoup d’artifice.
Brizard dans Alvarez
Je vous remets, mon fils, les honneurs souverains
Que la vieillesse arrache à mes débiles mains.
Mlle Sainval cadette dans Zaïre
Tranquille dans le crime et fausse avec douceur.
Préville dans le Crispin des Folies amoureuses
J’ai fait tant de métiers d’après le naturel
Que je puis m’appeler un homme universel.
Adresses de quelques comédiens
Brizard, rue Trop va qui dure, au Temps passé.
Préville, rue Neuve-Saint-Claude, au panier percé.
Mme Préville, rue d’Enfer, au Diable qui se fait ermite.
Des Essarts, rue du Grand hurleur, au Puits qui parle.
Du Garou, rue de Carême-prenant, à l’Hôtel des chiens.
Dazincourt, rue du Renard, au Serpent à sonnettes.
Fleury, rue de Brave, à l’Homme armé.
Raincourt, rue des Sept vies, à l’Impudence.
Mlle Vestris, rue Glorieuse, au Maréchal ferré.
Mlle Doligny, rue de la Perle, à la Petite vertu.
- 1Vers pour mettre au bas du portrait de quelques-uns de MM. Les Comédiens-Français
F.Fr.13653, p.257