Maréchal de Villars
Sur le maréchal de Villars1
Villars n’est plus le défenseur des lys.
Si l’on m’en croit, l’on ne tardera guère
A faire, à Saint-Denis,
Tombeau superbe et pompe funéraire ;
Mais des Quarante il était le confrère
Et quel opprobre, hélas !
Si son éloge tombe à faire
Au panégyriste des chats2
!
- 1 - « Le maréchal de Villars, en se chargeant du commandement de l’armée du Roi en Italie, avait plus consulté son zèle et son amour pour la gloire que son âge et ses forces ; bientôt les chaleurs excessives du climat, la fatigue de corps et d’esprit, attachée à l’emploi d’un général, altèrent sa santé, il remet le commandement au marquis de Coigny et meurt à Tulin, ne regrettant que l’honneur de mourir les armes à la main. » (Journal Historique) (R)
- 2Paradis de Moncrif.
Raunié, VI,97-98 - Clairambault, F.Fr.12705, p.113 - Maurepas, F.Fr.12633, p.264 F.Fr.13661, f°229r - F.Fr.15147, p.36 - BHVP, MS 659, p.177