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Sans titre

J’enchaîne la Discorde aux pieds de la Justice1 ,

Et rends aux Tribunaux leur auguste exercice2 .

  • 1  - 18 août 1774a. La police a forcé le sieur Dorat de retrancher du premier acte de sa tragédie différents endroits qui prêtaient à l’allusion et avaient fait beaucoup de sensation, entre autres ces deux vers prononcés par Pépin à son couronnement :
  • 2  - On a fait substituer : « et laisse aux tribunaux » etc. Quoi qu’il en soit, la pièce, suivant la coutume, est montée aux nues. La cabale de l’auteur y est accourue de beaucoup renforcée. On a vu au milieu du parterre le sieur Fréron, donnant le ton à ses suppôts et s’épuisant à battre des mains. Au surplus, il y a quelques changements qui rendent la pièce moins mauvaise, mais non moins absurde. Tous les gens de lettres impartiaux conseillent au sieur Dorat de ne plus faire de tragédie, ce genre étant absolument au dessus de ses forces.

Numéro
$2366


Année
1774




Références

Mémoires secrets, VII, 205


Notes

Deux vers d'une pièce de Dorat appliqués au retour du parlement