Sonnet
Sonnet1
D’une imposture atroce, un coupable jésuite
Pour lancer sa cabale ose d’aveuglement
Dans un écrit public taxer le Parlement
Qui par un juste arrêt autrefois l’a proscrite.
Un monarque invincible assassiné n’est rien ;
Cet effroyable crime est pour eux peu de chose.
Leur corps en fut l’auteur ; il suffit, c’est un bien.
Guignard est un martyr, Jouvency nous l’expose.
Les juges de Châtel étaient de vrais judas ;
Ils livrèrent un saint aux horreurs du trépas
Qu’à bon droit mérita cet affreux parricide.
Boirez-vous cet affront, vous qui vengez les rois,
Oracles de Thémis, ignorez-vous vos droits ?
Ordonnez, relevez, montrez la pyramide.
- 1à Nosseigneurs de la cour des Pairs de France sur le procédé des Pères de la Société.
Clairambault, F.Fr.12695, p27 - Maurepas, F.Fr.12627, p.17