Sonnet en faveur du Père Girard
par le même imbécile
Ô bon père Girard, que prétend Nicolas
Se rendant prisonnier en sera la victime
Il se jette à grands pas dans un profond abîme.
N’aurait-il pas mieux fait d’éviter ce tracas ?

Comme sortira-t-il d’un père de Loyola
Dont le seul nom tendait jusqu’au généralat
À quel aveuglement que pour une Cadière
Il croit faire tomber l’innocent en arrière.

Le voilà maintenant assis sur la sellette
La vue de Girard ravira la bellette
Il aura beau crier, l’innocent le vaincra.

Père Cadière, le même sort fera
À vous, à votre sœur un écueil si terrible
Qu’une femme en travail en sentira l’horrible1 .

• 1Ce qu’il y a de prodigieux, c’est que le chanoine le Vieux d’Avignon a fait ce sonnet, à ce qu’il dit, dans le chœur en chantant matines et qu’il n’y a employé qu’une heure au plus. (M.)