Rondeau
Rondeau
Oubliez-vous et laissez faire.
Ne vous soyez jamais contraire,
N’écoutez crainte ni remords ;
En vous livrant à vos transports,
Du salut c’est tout le mystère.
Voilà le fin, avons-nous tort ?
Catin, il n’est pas nécessaire
Pour y toucher, de vie austère.
Voulez-vous en franchir les bords ?
Oubliez-vous.
Tel Girard dans son ministère
Conduit les filles, les éclaire
Et leur fait céder sans effort
A Dieu leur cœur, aux feux leur corps,
Et leur dit pour les satisfaire :
Oubliez-vous.
F.Fr.23859, f°96v-97r - Mazarine Castries 3985, p.79-83 -10-11 - Turin, p.89-90