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Sur la réforme des gardes du corps. A M. de Pontecoulant

Sur la réforme des gardes du corps.

A M. de Pontecoulant

Ma foi, mon cher Pontecoulant

On peut te chanter à présent,

On n’a plus rien de mieux à faire,

Laire la

 

Enfin tu dois être content

Car si tu veux être insolent,

On te donne pleine carrière,

Laire la

 

Trois imbéciles sous ta loi,

Ce sont d’asssez brillants exploits

Au moins pour un homme ordinaire,

Laire la

 

Tu les feras changer de ton,

Beauveau baissera le menton

Et d’Ayen craint les étrivières,

Laire la

 

Pour Singri dormant dans un coin,

Dira : pourquoi m’ôter le soin

Même d’un extrait baptistaire ?

Laire la

 

On pourrait s’en fier à moi,

Mes parents sont parents du Roi,

Ceux du Major sont aux barrières.

Laire la

 

A ce propos tu répondras :

Messieurs, vous êtes des ingrats,

Vous m’aviez promis de vous taire.

Laire la

 

Adieu, mon cher Pontecoulant

Reçois ces couplets en passant

Au nom de la réforme entière,

Laire la

 

Trois capitaines ont un soufflet,

Le Major est un gueux tout net

Et les chefs sont dans la misère,

Laire la

 

___________________

 

Même air

Entre quatre n’ont que deux yeux

Qui ne sauraient cacher leur peine

De voir qu’un major vaut bien mieux

Qu’un capitaine.

 

___________________

 

Air : du haut en bas

De deux cents ans,

S’il faut faire la preuve entière,

De deux cents ans,

Je plains ton fils,

Pontecoulant

Car on assure qu’une ornière

Fut le berceau de ton grand-père, 

Pontecoulant

Numéro
$7083


Année
1775 ?




Références

BHVP, MS 699, f°21r-22r


Notes

On ne sait rien sur les circonstances qui ont naissance à ce très médiocre ensemble qui se présente en trois sections qui ont été regroupées.