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Textes versifiés satiriques du XVIIIe siècle 


Prélude

     Comme tout domaine scientifique, la recherche en sciences humaines a ses modes, ses abandons, ses révisions. Il en a été ainsi dans le secteur de la recherche dix-huitiémiste ici présenté. 

     De fait, dans les années trente du dernier siècle, en préface de son chef-d’œuvre Le Siècle de Louis XV, Pierre Gaxotte s’insurgeait déjà contre la présentation biaisée de cette époque, qu’une tradition historiographique désuète s’obstinait à invoquer. Principal accusé : une littérature de ragots, à base de prétendues révélations sur les turpitudes supposées d’une classe dirigeante corrompue. Vie secrète de Louis XV, Anecdotes sur Mme Du Barry, Chronique scandaleuse ou Mémoires pour servir à l’histoire de la génération présente, et combien d’autres. Or toutes ces compilations s’alimentaient aux productions satiriques qui avaient au jour le jour accompagné la vie politique française, de la mort de Louis XIV à la Révolution, et ces dernières furent enveloppées dans le même discrédit.

     Aussi pendant longtemps ces innombrables petits textes, contrepoints moqueurs de la grande histoire, ont-ils été négligés, voire ignorés. Seuls quelques épigrammes ont survécu, vestiges d’un grand naufrage. Qui ne connaît en effet « De par le Roi défense à Dieu/De faire miracle en ce lieu » placardé à l’entrée du cimetière de Saint-Médard au temps des convulsionnaires ou « Ci-gît Piron qui ne fut rien/Pas même académicien. »

     Or, depuis quelques années, cette production méconnue connaît une sorte de résurrection, du fait en particulier des historiens de l’opinion publique, tels Arlette Farge ou Robert Darnton, et plus généralement de tous ceux qui s’intéressent aux marges du monde officiel.

     Si l’existence de cette production clandestine est connue de tous les chercheurs dix-huitièmistes, tant elle est omniprésente, il est revanche difficile d’en mesurer la réelle importance. A l’analyse, elle se révèle fugace, insaisissable, si l’on veut dépasser le stade du texte individuel rencontré au hasard des lectures. Pour comprendre ce statut singulier, un retour sur ses conditions d’émergence, de diffusion et de conservation s’impose.
 

Le poème satirique au XVIIIe siècle

     Faute de mieux, on retiendra ce terme générique neutre en admettant qu’il se décline de mille manières, et qu’on le baptise volontiers de noms différents. Il revêt les formes les plus variées, et d’abord par sa longueur. On trouvera aussi bien des épigrammes qui se contentent de deux vers que de fort longs poèmes égrenant des centaines d’alexandrins. Ces textes se réclament des genres littéraires les plus divers, étant souvent des parodies de formes connues : pseudo-centuries de Nostradamus, Noëls burlesques, ci-gît assassins, quatrains à l’inévitable pointe finale, parodies de pièces de Racine adaptées aux événements du moment, paraphrases du Notre Père, etc. Enfin et surtout, on les chantera sur des airs à la mode, que ce soit Joconde, l’air des Pendus, l’Alleluia, voire sur le mode gaillard, la célèbre Béquille du Père Barnabas.

     Le texte satirique surgit de nulle part, l’auteur anonyme se gardant bien de se faire connaître pour d’évidentes raisons. Il s’apprend par cœur, se chante, se recopie, se propage de cent manières, la police s’épuisant à essayer de remonter la filière quand elle réussit à arrêter un de ses propagateurs. Il est par nature périssable, puisque recueilli sur des supports aléatoires, parfois simplement mémoriels. Destiné à une courte existence, il ne devrait pas survivre à l’événement qui l’a suscité. Celui-ci, oublié par une actualité en perpétuel renouvellement, son commentaire disparaît avec lui.

     Nul doute que nombre de ces petits textes ont péri dans un inévitable naufrage amnésiel. Et pourtant beaucoup, tout de même, nous sont restés, assez en tout cas pour pouvoir grâce à eux esquisser une sorte d’histoire de France, parallèle aux chroniques officielles et en fort contraste avec elles. Car dès l’origine il s’est trouvé des esprits curieux pour garder mémoire de ces écrits fugaces, soit pour les colporter à des correspondants friands de menus potins, soit pour les consigner dans leur journal, s’ils en tenaient un. Ainsi l’avocat Mathieu Marais ou le mémorialiste Buvat, tous deux actifs au temps de la Régence, en recopient un bon nombre ; Collé, quelques générations plus tard, en fait autant. Une certaine presse, quelque peu marginale – Correspondance littéraire de Grimm ou Mémoires secrets dits de Bachaumont – en régalent volontiers leurs abonnés. Mais surtout il s’est trouvé des collectionneurs plus systématiques pour recueillir soigneusement toute cette littérature clandestine, parfois en se contentant d’accumuler les supports qui leur sont tombés entre les mains, dans un grand désordre d’écritures et de formats de papier. Cette pratique de collecte, à l’usage, se révèle plus rare qu’on ne pourrait le penser. Plus souvent les amateurs fortunés ont chargé un copiste de transcrire ces textes dispersés en leur donnant l’uniformité d’une écriture unique et la régularité de la disposition chronologique. Preuve que l’on tient à ces recueils, ils sont assez souvent par la suite enchâssés dans de superbes reliures. Ainsi naissent les « chansonniers » aux titres divers (Recueil de chansons choisies en vaudevilles pour servir à l’histoire anecdote ; Recueil de pièces sur les affaires du temps ; Recueil de poésies historiques et satiriques, chansons, parodies et autres pièces sur les affaires du temps et différents sujets, etc.) mais ayant même finalité. Il se trouvera même pour finir des « libraires » pas trop regardants sur le respect dû aux règlements de la police des livres pour donner forme imprimée à ces petits textes en des anthologies aux formes variées. Mais cet ultime avatar demeure marginal et on peut dire qu’une caractéristique fondamentale de cette production multiforme est d’être restée manuscrite.
 

Intérêt de l’étude de cette littérature

     Relevant, du moins formellement, de la poésie, on pourrait s’attendre à un intérêt premier de la part des chercheurs en littérature. Il n’en est rien, car ces textes malins sont souvent de bien médiocre facture. S’il est des réussites incontestables, des méchancetés bien troussées, l’inspiration est souvent pauvre et les textes répétitifs. On a souvent déploré la misère poétique du Siècle des Lumières. Cette idée reçue est absolument fausse sur le plan quantitatif (à aucune époque on n’a autant rimé) ; elle se vérifie davantage pour ce qui est de la qualité des textes.

     En revanche, ce discours qui coule, ininterrompu comme une fontaine maléfique, est du plus haut intérêt sur le plan des mentalités, comme l’a démontré par exemple un Robert Darnton en de pénétrantes analyses. Il dévoile crûment, parfois avec une obscène violence, l’autre face de la réalité, telle que perçue par l’opinion publique. Derrière les fastes empesés de la Gazette de France une autre vision de la société se fait jour, telle qu’aucun périodique ne pourrait concevoir de la révéler. Source très suspecte on s’en doute, d’une partialité outrée, où la volonté de nuire volontiers s’étale. Il convient de la décrypter, mais on ne saurait la négliger.

     La suivre à la trace, c’est aussi s’engager dans le domaine, désormais très étudié, de l’anonyme, du clandestin, de l’interdit, qu’il soit politique, religieux ou sexuel. Cette littérature des marges a ses thèmes, mais aussi ses vecteurs, ses modes de transmission, et par réaction quasi mécanique, ses adversaires, sous la direction du lieutenant général de police qui a la haute main sur une cohorte de mouches, de commissaires, d’agents de répression plus ou moins officiels. Lutte toujours renouvelée, qui se termine souvent à la Bastille, et dont un Funck-Brentano avait, en son temps, décrit les formes pittoresques ou tragiques.

     Dans cette voie, une prospection systématique est susceptible de ménager bien des surprises, éclairant d’un jour nouveau des pans entiers de la vie intellectuelle du temps. On se contentera d’un seul exemple, particulièrement frappant. Depuis peu, quelques grandes études, dues en particulier à Dale Van Kley et Catherine Maire, ont renouvelé notre connaissance du jansénisme au XVIIIe siècle. Or on constate que ni l’un ni l’autre n’accorde la moindre importance à la propagande du parti par la voie de cette littérature clandestine, ne la mentionnant même pas. Pourtant il suffit d’ouvrir au hasard un chansonnier pour y découvrir des traces d’une campagne de presse organisée et systématique en faveur de la bonne doctrine, et plus encore le témoignage d’une haine obsessionnelle du jésuite, qu’on ne se lasse pas de chansonner. La chute de la Société de Jésus dans les années soixante, qu’on s’accorde à trouver déconcertante de facilité, a été sans aucun doute préparée, voire suscitée par l’intense campagne de dénigrement qu’ont orchestrée les poètes jansénistes.
     Les musicologues enfin trouveront grand profit à retrouver sur toutes les lèvres les airs à la mode. On peut dire en effet qu’un nombre considérable de ces textes relève du genre du « vaudeville », entendons qu’ils collent sur des airs connus des paroles de circonstance. L’indication devait paraître essentielle aux contemporains, puisque en règle générale les chansonniers indiquent le « timbre » du texte recopié, souvent même en proposent la partition.

 

Positions du problème

     L’intérêt d’étudier cette littérature clandestine étant établi, comment procéder ? Il faut de toute nécessité s’adapter à cette matière par nature éphémère, la traquer dans toutes ses formes d’apparition, tout en sachant que l’exhaustivité est un horizon vers lequel il convient de s’engager, en étant bien persuadé qu’on ne l’atteindra jamais. Et si l’on veut être efficace, il faut avoir sans cesse présent à l’esprit deux données essentielles :

1) Tout texte est susceptible d’incessants avatars, entendons que de recopie en recopie il se modifie ; des vers s’ajoutent ou se suppriment ; la structure grammaticale même peut changer du fait d’un copiste négligent qui lit mal, ou qui, au contraire, se sentant en verve, modifie à son gré pour forcer le trait. Ces poèmes, selon le point de vue adopté, sont sans auteur, ou en ont, au sens propre, d’innombrables.

2) Il importe aussi de mesurer la portée d’un texte en fonction de la fréquence de ses apparitions. Certains ne se retrouvent que dans une seule occurrence ; d’autres au contraire se rencontrent partout. Il faut de toute nécessité tenir compte de ce facteur de notoriété.

     L’objectif est d’établir un corpus global qui prenne en compte les éventuelles mutations des textes et la fréquence de leur apparition. Il est donc ouvert à toutes les formes, sans craindre les répétitions ni les incertitudes des recopies, puisqu’il arrive que, pour des raisons diverses, le chansonnier propose un texte peu cohérent, ou dont tel vers viole allègrement les règles les plus communes de la versification. L’approche en un mot est sérielle, quantitative.

     L’intention est donc sensiblement différente de celle d’Emile Raunié. Ce conservateur de l’ancienne Bibliothèque Nationale a collecté dans les années 1870 un admirable Chansonnier historique du XVIIIe siècle qui, dans ses dix volumes, suit époque après époque cette histoire versifiée. Mais il procède à des arbitrages, nécessaires à ses yeux, ne gardant que les « meilleurs » textes, choisissant entre les versions, éliminant les doublons, au passage procédant à de discrètes censures puisqu’il écarte à l’occasion les textes qu’il juge trop crus. Sa perspective, parfaitement admissible dans la visée qui était la sienne, ne saurait être satisfaisante dans la nôtre. Songeons, pour ne prendre que cet exemple, que Raunié écarte toute mention de ces « timbres » dont nous avons évoqué l’importance capitale.

     Tenter de recenser tous les occurrences de cette littérature multiforme est évidemment une tâche immense, qui aurait été inconcevable il y a seulement un quart de siècle. Il fallait rien moins que la vulgarisation de l’informatique personnelle pour en autoriser le projet. Entendons que la mise à disposition pour tout chercheur de logiciels simples mais efficaces peut baliser l’enquête et ultérieurement autoriser la mise à disposition des résultats sur des supports moins onéreux que l’imprimé.


Les objectifs

     Il s’agit d’abord, on l’aura compris, de procéder à un double travail de repérage et de transcription. Les textes se rencontrent dans les correspondances, les mémoires, les journaux, qui attestent au passage de leur notoriété. Mais ils se trouvent essentiellement dans les chansonniers. Ceux-ci peuvent être de formes et surtout de dimensions très diverses. Certains, les moins fréquents d’ailleurs, sont de modestes recopies faites par un amateur isolé qui ne retient que quelques textes sur une durée de temps limitée. A l’inverse, le Chansonnier, dit de Clairambault, occupe à lui seul une soixantaine de gros volumes. Mais tous ont le même dénominateur commun de recueillir des textes et tous doivent donc être pris en compte.

     Il existe des chansonniers un peu partout dans les divers fonds d’archives, bibliothèques municipales aussi bien que collections privées, en province comme à l’étranger. Mais, sans surprise, on constate que très majoritairement ils sont recueillis dans les grands fonds parisiens : Arsenal, Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, Bibliothèque Nationale de France, surtout, mais aussi Sainte-Geneviève, Mazarine, Institut. La seule réserve des manuscrits de la BnF en conserve plus de 100. On peut estimer que le nombre total de chansonniers à prendre en compte doit approcher le chiffre de 400.

     Une première et essentielle étape consiste à dépouiller ces recueils pour une description systématique de leur contenu, ne retenant à ce stade que des indications minimales : premier et dernier vers, nombre de strophes, timbre éventuel, mention d’annotations ou de commentaires, toutes indications qui sont ensuite reportées dans une base de données pour vérification et confrontation.

     La seconde consiste à retenir une version du texte ainsi délimité qui servira de texte de base provisoire. Peu importe, à la limite, le chansonnier qui l’aura fourni, même si, par commodité et convention, on a privilégié la version Raunié quand elle existe. De fait, le poème satirique est comparable à une sphère, pour reprendre une célèbre métaphore du mythe proposée par Claude Lévi-Strauss en ses Mythologiques. Peu importe le point par lequel on l’aborde, puisque a priori tous se valent. Ultérieurement on pourra constater qu’ailleurs une autre version se révèle préférable. Elle se substituera à la première qui passera à l’état de variantes. La notion d’excellence n’est donc pas écartée, puisqu’il s’agit tout de même de proposer la meilleure mouture possible d’un texte, la plus complète, la plus cohérente, mais tous les autres états devront également être pris en compte.

 

Ce qui s’y trouve et ce qui ne s’y trouve pas

      Le projet initial était démiurgique : tout recueillir de ce qui relève des critères initialement retenus (textes en vers à finalité satirique). Mais il a vite paru évident qu’il était impossible à réaliser. Déjà le dépouillement de tous les chansonniers se révèle une entreprise immense. Devait-on aussi retenir le corpus satirique représenté par les textes écrits par et contre Voltaire ? De même, que faire de Jean-Baptiste Rousseau, de Piron et même, dans un registre plus mineur, de Gacon ou de Roy ? Qui trop embrasse mal étreint, et vouloir trop bien faire était condamner le projet à l’échec. Il a paru plus sage de s’en tenir, au moins dans un premier temps, aux seuls chansonniers mais d’en faire un dépouillement systématique. Seule entorse à cette règle, le recours à quelques sources documentaires évidentes, connues de tous les chercheurs et qu’on nous aurait reproché d’ignorer : des mémorialistes (Buvat, Mathieu Marais ou Collé), des recueils (Mémoires de Bois-Jourdain ou de Maurepas), des correspondances et des journaux. Avec une mention particulière pour les Mémoires secrets, longtemps dits de Bachaumont, dont la reprise s’imposait absolument pour deux raisons évidentes : d’abord pour suppléer à un brusque vide dans la documentation. De fait, la quasi-totalité des chansonniers, pour des raisons obscures, s’arrêtent vers 1760, période où les Mémoires secrets débutent leur chronique. Ensuite parce que ce périodique d’un genre très particulier, au contraire de tous les autres journaux, accorde à la littérature satirique une place de choix et sauvegarde de ce fait grand nombre de textes qui ne se retrouvent nulle part ailleurs.

     Ainsi se trouvent expliquées quelques contradictions qui peuvent paraître choquantes. Des absences sont évidentes, des présences surprenantes. Pour prendre l’exemple le plus frappant : Voltaire est bien présent dans notre corpus. Comment pourrait-il en être autrement, s’agissant de la personnalité la plus éclatante de son siècle, que l’on retrouve dans presque tous les chansonniers, certains même lui étant entièrement consacrés. Par exemple la très riche collection en 12 volumes des Mémoires pour servir à l’histoire de la Calotte conservée à la bibliothèque municipale de Lille en comprend deux qui, démentant le titre même, ne reproduisent que des textes de Voltaire. Mais on ne retiendra de lui que ce qui figure dans ces mêmes chansonniers, présence à l’évidence lacunaire. On ne trouvera donc pas ici le Pauvre Diable ou le Russe à Paris, pourtant sans nul doute les chefs-d’œuvre du genre. Il est vrai qu’ils sont aisément disponibles et que les reproduire n’ajouterait pas grand chose à leur notoriété.

     Mais à l’inverse, a été retenu tout ce qui se trouve dans la littérature chansonnière, à condition de relever du genre satirique versifié. N’a été écarté que ce qui figure dans des chansonniers ayant une conception large du genre, et qui retiennent des textes variés dont le collectionneur a voulu garder mémoire, tels que remontrances, décrets, pièces officielles diverses et autres textes en prose. De la même manière ont été retirés, parfois avec quelque hésitation, les pièces de circonstance en vers, tels que madrigaux, remerciements ou poèmes officiels qui certes pullulent. Enfin, ce qui peut paraître plus discutable, les poèmes latins et tous les textes en prose, sauf dans le cas précis des calottes, certains documents qui ne sont pas dissociables des textes en vers.

     Sinon, tout a été retenu, même l’obscène, même le scatologique, même, ce qui est en définitive peut-être le plus choquant, même l’infiniment médiocre, le lacunaire, l’obscur jusqu’à toucher à l’incompréhensible. Ces textes limites sont heureusement rares, mais ils ont été reproduits, car le refus de la sélection, la volonté de tout reprendre était au départ du projet. En un mot, pour la constitution du corpus, il a été admis qu’un texte littérairement nul conserve un intérêt historique, y compris du fait de sa médiocrité même.
     Telle qu’elle est, l’entreprise est encore le résultat de compromis assez boiteux. Elle est aussi, malgré ses limitations, d’une ambition sans doute démesurée. Mais elle est destinée à s’améliorer et s’enrichir au gré de la poursuite du dépouillement de nouveaux chansonniers qui n’ont pas fini de ménager des surprises, car si les répétitions sont inévitables, on peut poser qu’il n’est pas deux chansonniers exactement semblables.

Au total, il est clair que le choix retenu a sa cohérence sans être totalement satisfaisant. Mais il est en constant enrichissement et des apories actuelles finiront, souhaitons-le, par s’effacer dans le futur. On espère même que les futurs utilisateurs apporteront à l’occasion leur lot de textes encore non retenus ou fourniront corrections et remarques qui seront incorporés à l’ensemble avec mention du contributeur. Une rubrique spéciale, « Contacter l’auteur », leur est destinée.

 

Henri Duranton