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Sur la mort du maréchal-duc de Villars dans son lit à Turin

Sur la mort du maréchal-duc de Villars
dans son lit à Turin
Toi qui fis brûler la poudre,
Villars, au nez de la mort,
Quel caprice de la foudre
D'avoir épargné ton sort !

Du champ de la sage gloire
Craignait-elle le héros
Ou si sa courte mémoire
Te crut un bras à repos ?

Mais je fais grâce à sa faute
Elle entendait bien ton nom
Sa puissance un peu plus haute
Tu mourais sous le canon.

Sur le rivage des ombres
Tes mânes ont leur laurier.
Tu n'eus point de moments sombres
Dans les travaux d'un guerrier.

Le soldat, le capitaine
En ton nom de toutes parts
Dit que s'il fut un Turenne,
Aussi n'est-il qu'un Villars.

Numéro
$1766


Année
1734




Références

F.Fr.12675, p.186-87 - F.Fr.15133, p. 305-06 -F.Fr.15137, p.187-88 -  Arsenal 2932, f°149v-150r (manque le dernier couplet) - Arsenal 2934, p.211-12 (manque le dernier couplet) -Arsenal 3116, f°187r-187v -  BHVP, MS 542, p.271 - BHVP, MS 658, p.142 - Mazarine MS 2166, p.382-83 - Lyon BM, MS 1553, p. 273-74