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Epigramme Sur la mercuriale prononcée à l’Académie par l’abbé de Boismont

Epigramme

Sur la mercuriale prononcée à l’Académie

 par l’abbé de Boismont, 

qu’aucuns savent être un très bon membre1 .

Oh, que le français dégénère !

Oh, que nous sommes tombés !

Le Pinde moderne et Cythère

Restent en proie à des abbés.

Dictateurs de l’Académie,

Ces fanfarons pédants et lourds

Tancent le public qui s’ennuie

Ou le prêchent en calembours ;

Et sitôt que Boismont renifle

Ou que Maury vient à brailler,

Leur Poebus ne veut plus qu’on siffle,

Il ne permet que de bâiller.

  • 1Je vous ai dit, Monsieur, que le discours de l’abbé de Boismont à la dernière séance publique de l’Académie française avait causé du murmure. Voici les vers qu’il a occasionnés.

Numéro
$6353


Année
1785




Références

CSPL, t.XVII, p.410-11


Notes

Autre version plus courte etn $2573