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Chaudon, avocat au Parlement d'Aix, adresse ces vers à la Dlle Cadière

Chaudon, avocat au parlement d’Aix
adresse ces vers à la Dlle Cadière
C’est en vain que Thémis en ta faveur préside,
Que le public pour toi décide,
Que chaque juge en soi proscrive un séducteur.
Malgré ces belles apparences
Et ces flatteuses circonstances,
Pour toi la crainte habite dans mon cœur.
Respects humains, crainte servile,
Qui rendez une âme fragile,
Vous causez toute ma frayeur.
Principe de toute justice,
Dieu, qui confonds toute injustice,
Daigne écarte des juges ta vapeur [sic]
Fais leur voir qu’il n’est qu’une crainte
Qui soit exempte de contrainte,
Et que c’est celle du Seigneur.

 

Numéro
$2002


Année
1731




Références

F.Fr.23859, f°86v