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Sur la rentrée et accommodement du Parlement

La charité comme Augustin la prêche

            Est un pesant fardeau ;

De ses écrits le style est trop revêche,

            J’aime bien mieux Petau.

Fi de Quesnel, sa morale m’attriste.

Je suis moliniste, moi, je suis moliniste.

 

De nos prélats le vin, la bonne chère

            Me tentent tous les jours.

Du bon Senez, j’abhorre les chimères

            Et les gênants discours

De Port-Royal il peut suivre la piste.

Je suis moliniste, moi, je suis moliniste.

 

Un jour viendra, je tremble quand j’y pense

            Que de même que moi

Comparaîtra la mitre et l’Éminence

            Au trône du grand roi.

Quoi, dira-t-il, vous êtes moliniste ?

Je suis janséniste, moi, je suis janséniste.

Numéro
$8350


Année
1732




Références

Stromates, I, 8350